Portrait
Trois questions à Jean-Philippe Ferton, fondateur de Van-Away
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Comment est née Van-Away ?
Ingénieur de formation, et gérant auparavant des projets dans le secteur de l’informatique, j’ai créé Van-Away à Toulouse en 2011. J’avais senti l’engouement pour le van. Et, à l’époque, il y avait très peu de loueurs professionnels !
A partir de 2015, j’ai développé la franchise Van-Away: on est plus fort en réseau. J’ai opté pour une croissance mesurée afin de garder un esprit de famille avec les franchisés. Aujourd’hui, Van-Away, c’est un réseau de 28 agences en France, dont deux en Corse et avec une présence à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie. Avec un rythme de création de trois ou quatre agences par an.
Quelle est la singularité de votre approche ?
A 90 %, notre clientèle est familiale, « locale » - dans un rayon de 30/40 km autour des agences - et soucieuse de confort.
Nous avons été les premiers à proposer des vans cinq places carte grise et des fourgons. Du côté des véhicules, nous avons une approche particulière: soit nous les aménageons nous-mêmes, soit nous commandons des véhicules mais que nous optimisons. Dans ce dernier cas, nous les équipons en eau chaude, en panneau solaire et avec un éclairage extérieur.
Nous misons également sur des partenariats comme celui signé avec Flower Campings, un réseau d’établissements « van friendly »
Quels conseils donneriez-vous avant de se lancer dans la location de véhicules de loisirs ?
L’activité fait rêver, le produit est fun mais, côté contraintes, nous sommes des entreprises comme les autres. Il ne faut pas perdre de vue que vans et assurances sont chers. La mise de départ est donc conséquente.
Par ailleurs, les agences doivent être bien placées et avec de l’espace. Il faut s’installer sur une zone de chalandise forte, se faire connaître notamment sur les réseaux sociaux et avoir un site bien référencé.
Pour toutes ces raisons, il vaut mieux, selon moi, s’adosser à un réseau que de partir en indépendant !
Pour aller plus loin: https://www.van-away.com
Propos recueillis par Stéphane Messer